La Psychogénéalogie est un outil de développement personnel, de connaissance de soi, ayant des effets thérapeutiques.
Elle permet de mettre en lumière des schémas, des mémoires transmis par nos ascendants à notre insu.
Un peu d’histoire: c’est dans les années 1970 que Grégory Bateson crée le génogramme qu’il utilise dans le cadre de ces entretiens en thérapie familiale. Le génogramme est une représentation graphique codifié de l’arbre généalogique ; cela permet une vision du groupe famille dans son ensemble. De son côté, la Pr Anne Ancelin Schützenberger développe la psychogénéalogie, en incluant la dimension psychologique de nos ascendants. En effet, les histoires de nos ascendants mais surtout leurs vécus laissent des traces qui nous sont transmises. Anne Ancelin Schützenberger a mis en évidence le syndrome anniversaire, qui veut qu’ à la date anniversaire de l’événement vécu, des symptômes ou d’autres manifestations apparaissent dans la vie des descendants. Quand ces traces sont belles, chargées d’amour c’est très bénéfique cela soutient mais lorsqu’elles sont chargées de honte, de colère, tristesse, désespoir, peur, …. alors elles peuvent causer des troubles plus ou moins sérieux (maladies, dépression, angoisse, peur irrationnelles…) dans la vie de certaines personnes. Plus tard, le Dr Sellam vient y ajouté d’autres notions comme celle des « mal-morts » ou encore la notion du « Gisant » qui de manière numérique viennent montrer que l’arbre remplace avec une logique les membres de la famille morts prématurément, de manière injustifié et/ou injustifiable pour les autres membres du système d’alors. Un gisant est donc cette personne de remplacement venue pour réparer en quelque sorte le sort de l’ancêtre disparu.
Notre Arbre, cet ensemble forme un tout indissociable. C’est à partir de la pose du psycho-génogramme que nous allons travailler. Nous allons au travers de cette inscription sur papier pouvoir regarder et apprendre de sa structure, repérer des répétitions, des événements, des relations, et des équilibres/déséquilibres entre les différents membres ; les rôles, les places, les loyautés, les syndromes anniversaire, ces traces transmises sous forme de mémoires et loyautés invisibles.
Nous sommes dans le maillage de l’inconscient collectif, notion développée par Carls Gustave Jung. Cet outil et le processus thérapeutique prennent appui sur la théorie des systèmes, des travaux de Palo Alto entre autre, qui montre que dans un système, si A (éléments) bouge en A’, tout le monde bouge. D’où le fait que dans une famille, la prise de conscience d’une personne du système fait parfois bouger tout le système.
Quand fait-on appel au processus de la psychogénéalogie?
- Un mal-être, une angoisse qui ne s’explique pas,
- une tristesse sans cause connue,
- des peurs, des colères irrationnelles…
- avoir le sentiment que quelque chose me dépasse
- c’est plus fort que moi
- pourquoi toujours cette maladie dans la famille ?
- quelle est ma place ?
- Pourquoi je ne trouve pas ma place ?
- Qu’est-ce qui m’a été transmis ?
- Pourquoi je n’arrive pas à gagner de l’argent ?
- Pourquoi mes histoires de cœur finissent toujours mal ?
- Pourquoi je suis toujours attiré(e) par le même genre de personnes qui ne sont pas bonnes pour moi ?
- Etc.
Nous touchons là au vivant tel que le décrivait Goethe :
« Dans toute entité vivante (…) les parties sont inséparables du tout en ce sens qu’elles ne peuvent être comprises qu’avec et comme partie du tout »